HISTOIRE DE LA FORGE
Dans la métallurgie, le mot forge signifie travailler le métal par déformation
Avec la découverte de la déformation du métal par le feu, la forge, les outils et objets peuvent être façonnés précisément et s’adaper aux multiples besoins des Hommes.
Ces nouveaux outils accéléreront l’évolution des pratiques du travail.
Au Néolithique, le savoir des forgerons, est si étendu qu’ils sont presque vénérés.
Dans l’Antiquité, les forgerons utilisaient dans leurs fours du charbon de bois pour confectionner des outils, armes, parties mécaniques, grilles, clefs, bijoux , etc.
Maîtrisé totalement par les peuples Celtes, le savoir des anciens a perduré jusqu’au moyen-âge.
A cette époque, le forgeron utilisait le plus souvent une enclume et un marteau pour façonner des morceaux de bronze, de cuivre ou d’argent, après les avoir portés à incandescence dans des fours hautement réfractaires.
Les forgerons étaient alors des « Maîtres d’Armes » qui usaient avec adresse des techniques empiriques, par exemple la réduction du minerais permettant de fabriquer l’acier ou la soudure au feu qui permet entre autres d’élaborer le fameux acier « damassé ». Ces techniques et ces qualités de métal n’en restent pas moins difficiles à mettre en œuvre, même de nos jours et restent toujours aussi prisées.
A l’ère industrielle, la mécanisation des productions fait évoluer la forge et la fonderie. Le métier de forgeron se réinvente et crée de nouvelles spécialités, de la métallerie à la métallurgie.
De nos jours, il est important de sauvegarder et réapprendre ces pratiques artisanales.
La Forge continue de donner vie aux ouvrages, par le feu, l’air, la terre du foyer de la forge et par l’eau qui durcit l’acier lors de la trempe.
Ainsi accompagné des quatre éléments, le forgeron moderne utilise ces connaissances ancestrales pour ne pas perdre ce patrimoine qu’est le savoir faire des métiers d’art.